Des nouveaux bitoniaux last.fm !

12 05 2007

Quelle excitation ! Last.fm propose des nouveaux bitoniaux pour surcharger embellir mon blog. En plus des différents styles de “charts” (qu’on pouvait déjà ajouter à Wordpress, moteur de ce blog, grâce au plugin Scrobbler), il est désormais possible de diffuser de la musique !

Je peux donc dorénavant vous infliger une playlist de mon cru. Vous pouvez l’écouter grâce au bidule flashy que vous ne manquerez pas de trouver dans la barre latérale.

La révolution majeure de l’intarweb de ces dernières années était Myspace : un site qui permet à l’internaute d’écouter 73 morceaux de musique différents en même temps ! Aujourd’hui, last.fm permet à n’importe quel blog de se joindre à cette symphonie post-moderne !

Ou pas : la fonction “autostart” du diffuseur last.fm a la décence d’être désactivée par défaut.

Trève d’ironie, j’éspère que vous aurez la curiosité découvrir un peu de mon univers musical.




Fouissons!’s Fifteen minutes of Fame

12 05 2007

Il semblerait que l’un de mes billets ait retenu l’attention de l’équipe d’Arrêt Sur Images qui, en complément de l’émission “Présidentielle : la bataille des mots” diffusée demain, écrit :

L’analyse des gestes serait-elle plus scientifique, plus objective que celle du discours politique ? Rien n’est moins sûr. Pour le blog Fouissons, Ségolène Royal n’a tout simplement pas de gestuelle : “Tous les orateurs usent de gestes ‘calculés’ pour appuyer leurs propos, pour les minimiser, pour transmettre un sentiment de confiance, de pugnacité… Chez Ségolène, rien. Elle semble rester les deux mains sur les bords du pupitre, comme une écolière qui récite sa leçon”. Ce qui ne l’a pas empêchée d’arriver au deuxième tour d’une élection présidentielle.

Spectateur plus ou moins régulier d’ASI depuis 1996, je ne peux que me sentir flatté de cette citation. Il faut dire que mon billet a eu son petit succès car à l’époque (en pleine ségomania) rien sur l’interweb ne traitait du sujet. C’est pourquoi il me vaut depuis lors une bonne place dans Google.

Néanmoins, c’est faire beaucoup d’honneur à mon “analyse de gestes” que de la qualifier de scientifique. Elle est née d’un sentiment de déséquilibre et de frustration alors que je suivais les débats internes du PS.

Déséquilibre entre la roideur de celle qui était alors candidate putative et l’aisance de ses deux challengers.

Frustration de constater que les militants (comme les média) allaient adouber celle qui était et reste à mes yeux la plus mauvaise oratrice des trois.

Du reste, la communication n’est pas mon champ d’expertise. J’ai reçu quelques rudiments d’expression orale quand j’étais élève ingénieur. Rassemblant ces souvenirs, je les ai confrontés à ce que je voyais et constaté qu’ils corroboraient mon ressenti.

Bref pas tant une démarche scientifique objective que le besoin de partager avec l’intarweb ce que je ne pouvais pas être le seul à voir.




Hey, Spidey, on se fait une toile ?

7 05 2007

Spider Man 3 est, paraît-il le film, le plus cher de l’histoire du cinéma : plus de $ 250.000.000 ! A ce prix-là, on pourrait penser que la production avait les moyens de se payer un bon scénariste… Ben il semble que le pognon fut plutôt dépensé en effets spéciaux et en marketing.

Attention, je spoile ci après.

DSC00519

Je n’ai vu que le premier volet mais on arrive à suivre sans trop de problèmes. Dans cet épisode le réalisateur a pris le parti d’introduire Sandman, le costume extra-terrestre, Gwen Stacy, Eddie Brock et Venom, à qui viennent s’ajouter Harry Osborne et Mary-Jane. Ca fait pas mal d’intrigues secondaires. Que les scénaristes ont choisi de relier entre elles pour donner un semblant de densité mais finalement, le film se résume à des petites intrigues lâchement reliées et résolues au pas de course :

  • Peter trouve le symbiote, il le porte, il devient méchant, il s’en débarrasse.
  • Eddie Brock rencontre Peter, Peter lui pique sa copine et son boulot, Eddie veut se venger, il trouve le sybiote qui veut se venger, il devient Venom, Peter le bat, Venom meurt.
  • Harry Osborne veut se venger de Peter, devient amnésique et ne veut plus se venger, retrouve la mémoire et veut se venger, se repent et ne veut plus se venger. Et meurt.
  • Gwen Stacy est amoureuse de Peter mais sort avec Eddie Brock, Gwen Stacy est amoureuse de Spidey, Gwen Stacy est amoureuse de Peter, Gwen Stacy sort avec Peter, Gwen Stacy n’est plus amoureuse de Peter. Et ne meurt pas,( quelle irritation !)
  • Sandman s’échappe de prison, Sandman devient Sandman. On apprend que Sandman a tué l’oncle Ben, Peter veut se venger, il se venge. Sandman s’allie avec Venom pour se venger de la vengeance de Peter. On apprend que Sandman n’a pas tué l’oncle Ben, Peter veut plus se venger. Et pendant ce temps, la fille de Sandman est malade.
  • MJ est jalouse de la célébrité de Spidey, MJ est jalouse de Gwen Stacy, MJ craque pour Harry Osborne, MJ ne craque plus pour Harry mais Harry l’oblige à rompre avec Peter, MJ romp pour de vrai avec Peter, MJ se réconcilie avec Peter. Ouf.

Sans oublier toute cette affaire avance beaucoup grâce au hasard… Par hasard, le symbiote atterrit à deux pas de Peter. Par hasard Sandman se retrouve dans un accélérateur de particules qui lui confère ses pouvoirs. Par hasard, Spidey se heurte à une grosse cloche dont le son lui permet de se débarrasser du costume extra-terrestre. Par hasard, Eddie Brock est en bas du clocher et récupère le costume. Et caetera.

Dans l’absolu, Spider-man 3 n’est pas vraiment mauvais. Mais pas vraiment enthousiasmant non plus. Parfois le trop est l’ennemi du bien.




300, finalement je l’ai vu

14 04 2007

Les petits sujets élogieux sur 300 que j’avais vu dans les journaux télévisés et magazines de cinéma m’avaient fait craindre une bouse de premier ordre : des gladiateurs qui font du kung-fu avec des effets à la Matrix pendant 1h30…

L’histoire est assez simple : l’empereur-dieu perse veut annexer Sparte. Léonidas, le roi de Sparte, lui, ne veut pas, bien entendu. Malheureusement il n’obtient pas le soutien du “parlement” spartiate qui refuse de faire la guerre à une armée comptant, dit-on, un million de soldats.

Sous couvert d’une partie de campagne et au mépris du législateur, Léonidas part donc avec 300 spartiates (enfin, 299) affronter le pléthorique et décadent corps expéditionnaire ennemi.

Ben oui, c’est un peu manichéen, les gentils sont virils, propres, honnêtes, loyaux, vertueux, ordonnés… Les méchants sont piercés, concupiscents, retors, vénaux, superficiels, contrefaits et couards.

La photo est assez jolie, dans les tons ocre avec des décors stylisés. Je suspecte qu’à l’instar de Sin City, le storyboard est très proche du comics (que je n’ai pas lu). Par contre, le réalisateur abuse des effets de ralenti, qui carre dès que possible, aussi bien dans les scènes d’action que dans les scènes d’intrigue. Heureusement, il nous épargne du tournoiement de caméra, évitant l’aspect matrixien que j’évoquais au début. Néanmoins, j’ai trouvé que cette prodigalité dans le ralenti desservait le rythme du film.

En conclusion, 300 est un film mieux que ce à quoi je ne m’attendais. Les antagonistes sont un peu caricaturaux mais ne jurent pas avec le style héroique. Par contre, des problèmes de rythme qui font que je me suis un peu ennuyé. Un film visuellement intéressant mais qui reste moyen et ne mérite pas une entrée à 8-10 euros.

J’oubliais : aussi il y a du heavy ridicule en musique de fond.




300 (le film, duh !) : un avis

5 04 2007

Une chronique amusante publiée dans Charlie Hebdo la semiane dernière

Faut cliquer là -> 300




Buffy revient botter les postérieurs démoniaques

21 03 2007

La série télé Buffy the Vampire Slayer prenait fin après 7 saisons il y a déjà plusieurs années. L’histoire aussi arrivait à sa conclusion : Buffy sauvait le monde de l’apocalypse en détruisant la « Bouche de l’Enfer »… et Sunnydale avec.

Buffy the Vampire Slayer season 8 #1

C’était sans compter sur Dark Horse qui proposa à Joss Whedon, créateur de la série, de reprendre le flambeau sous forme de comics ! Me voici donc aujourd’hui avec le premier épisode de cette « saison 8 » entre les mains.

Buffy a repris du service, mais le « scooby gang » s’est mué à présent en petite armée : les milliers de tueuses potentielles révélées dans la dernière saison se sont regroupées pour lutter contre les démons. Xander, Nick Fury dans l’âme, dirige leurs opérations depuis un complexe étonnament bien équipé. Ce qui semble également troubler l’armée américaine…

Ce premier numéro, qui ne reprend pas tout à fait l’histoire à la fin de la série télé, installe les personnages dans leur nouveau contexte et commence à lever le voile sur leurs adversaires à venir. Détail important : il suffit de se souvenir vaguement de la série pour suivre l’istoire. Les éléments clefs se limitent à ceux que j’ai indiqués précédemment.

Les dessins de Georges Jeanty sans être étonnament réalistes ou originaux, ne sont pas mal. On reconnaît plutôt bien les protagonistes, ce qui

On retrouve dans le scénario les éléments qui me plaisaient dans la série, à savoir l’humour, les petites touches de dérision, les références à la pop culture, le développement des personnages. La fin de cet épisode donne envie de savoir ce qui se passe ensuite. Enfin, contrairement à Astonishing X-Men, Whedon parvient dans les 22 pages de Buffy #1 à faire progresser convenablement l’histoire et à occuper le lecteur pendant plus que 5 minutes.




Music for the Nazes

23 02 2007

Tu aimes Depeche Mode ? Tu aimes Michel Delpech ?  Tu aimes les counneries ? Alors hâte-toi de découvrir Delpech Mode !




J’ai lu : “Les Enfants Du Diable” par Jean-Pierre Petit

20 01 2007

Je viens de lire l’essai scientifique “Les Enfants Du Diable” par Jean-Pierre Petit. Ce livre est téléchargeable gratuitement au format PDF.

L’auteur, chercheur au CNRS, visite au milieu des années 70, deux laboratoires américains. Ces labos entreprennent des expériences inédites (du moins en France) en rapport avec la fusion nucléaire, dont l’un des objectifs à peine masqué est d’enrichir l’arsenal militaire.

Cette découverte entraine l’auteur dans une série de digressions où il nou conte l’histoire de l’arme thermonucléaire, depuis les premiers atomistes jusqu’au projet “Guerre des étoiles” des années Reagan. Le récit, riche en anecdotes est à la fois prenant, instructif et effrayant : on y découvre que la communauté scientifique des années 30-40 tenta de “tuer dans l’oeuf” l’arme atomique. Elle y parvint avec les nazis, qui crurent que la fission ne pouvait avoir d’applications militaires. Mais avec le projet Manhattan, qui aboutit à la première bombe atomique américaine, la science vendit finalement son âme au “diable”, le complexe militaro-industriel.

Bien sur, JP Petit est une personnalité sujette à controverse du milieu scientifique et ufologique. Cet ouvrage ne s’inscrit pas (trop) dans le thème des la “théories du complot” qui reviennent régulièrement dans les propos de JP Petit. Pas d’allusions non plus aux Ummites, ce qui fait des “Enfants du Diable” un livre au propos certes engagé mais surtout didactique.

Pour ce qui est du style, je l’ai dit, le livre est riche en anecdotes. Au point que l’auteur fait allusion à certaines plusieurs fois, en reprenant quasiment les mêmes phrases. La version PDF contient également une quantité importante de fautes que le lecteur indulgent attribuera à l’OCR (je doute que tant de fautes puissent arriver jusqu’à l’imprimerie).

Bref, si vous êtes intéressés par l’histoire des sciences, je vous invite à lire les “Enfants du Diable”




Last.fm in French

23 12 2006

Depuis cette semaine le site communautaire musical last.fm est en français, ce qui me donne un alibi pour en parler. L’intérêt de last.fm est, en particulier, de vous faire des recommendations en fonction de ce que vous écoutez et de vous proposer des radio personnalisées.

Pour celà, il faut s’inscrire sur le suite puis installer un petit utilitaire sur votre ordinateur. Lorque vous écoutez un CD ou un MP3 (correctement tagué), ce programme transmet à last.fm les références de ce que vous écoutez. Ces information permettent à last.fm de déterminer les artistes suceptibles de vous intéresser. Et de vous diffuser une radio basée sur ce que vous aimez.

Bien entendu, last.fm propose toutes les joyeusetés de l’interweb social (tags, wikis, voisins et autres web-deupoinzéroteries). Il faut ajouter enfin que la quantité de titres disponibles à l’écoute s’accroit régulièrement.




Frank Miller récompensé aux Scream Awards 2006

29 10 2006

Hier soir, je suis tombé sur la retransmission des Scream Awards sur W9. Il s’agissait de la première édition d’une cérémonie visant à récompenser les meilleurs films fantastiques et d’horreur de l’année. Se déroulant dans une ambiance sanguinolente, sexy, un brin potache et certainement éthylisée, le spectacle fut bien plus distrayant qu’un soporifique et rigide césar.

La quantité de presonnalités semblait un peu restreinte (première édition ou genre oblige ?), néanmoins, du beau linge s’était déplacé. Tarentino, par exemple, qui semblait ennivré, entre autre, par l’évènement (”Fuck the oscars !”), Rob Zombie, Marilyn Manson, Ozzy Osbourne, Ben Affleck et j’en passe.

Tarentino, au passage, revisitera à nouveau le film de genre dans le prochain Grindhouse. Cette fois il s’attaque au film d’horreur.

La bonne surprise fut l’annonce du “San-Diego Comic Con award” qui recompense un autteur de comics pour l’ensemble de sa carrière. Celui-ci fut remis à Frank Miller, pour ses nombreux travaux reconnus et adaptés au cinéma, en particulier le récent Sin City et le prochain 300. Miller s’est réjoui que la distinction entre comics et cinéma s’estompe enfin. Celle-ci lui semble déplacée car au final, il s’agit de raconter des histoires.

Un regret, la qualité des commentaires français de Charlie et Lulu. Bien en peine de traduire, ils ne pouvaient s’empécher de déclarer “qu’il est chiant” dès qu’une personne parlait plus de 30 secondes sans lancer une vanne, empêchant d’entendre ce qu’il avait à dire. Heureusement, YouTube est là.